L’amour est un caprice Un mélange de vice Que nos ardeurs embellissent Sous tes baisers de malice
Tes yeux condensent des feux dansants Où je goûte à la pureté de tes sens Où le laid est mourant Et la beauté en constante renaissance
Tes bras sont une prison dorée Où l’éclat de mon âme s’éteint Où mon cœur est précipité Dans une chute sans fin
Mes larmes brûlantes glissent sur ma peau Réchauffant mon âme glacée Tentant d’apaiser mes maux Souffrant de ne plus pouvoir t’enlacer
Les vagues à l’âme font tanguer mon cœur Essayant de noyer nos souvenirs passés Asphyxiant mes espoirs qui se meurent Étouffant mon âme submergé
L’écho de ton rire m’empêche d’à nouveau éclore Ce rire d’une pureté semblable à l’or Comme pour me rappeler chacun de mes torts Dicté par le plus puissant des sorts
Ce sort qu’on appelle l’amour Que tu as aussi lancé aux vautours Qui planaient patiemment autour de nous Attendant de chasser leur marabout