Vos
poèmes

Sous le soleil ardent

Qui défend le désert

J’allais brûler mon corps

Et tuer les vipères

A l’ombre de l’oasis

Qui défie la mort



Et les rayons transpercent

Ce qu’il reste d’émotions

Et les rayons ramènent

Ceux qui chassaient le lion

Là où l’Harmattan balaye :



Les oiseaux imprudents

Et les touristes impatients



J’entends siffler les flûtes

En ce berceau fatal

D’où Hercule n’aurait jamais dû sortir



J’entends siffler les flûtes

En ce berceau fatal

Où tu souffres le martyr



Et mes forces me quittent

Alors que le vent redouble

Brûlant mes espoirs de paix

M’obligeant à reprendre

La canne qui conduisit

Les bergers vers les terres oubliés