La tête ailleurs La vie me chaloupe Mène mes pas Où le vent en poupe Pouss’ mon compas Dans des mains en coupe Comme un sculpteur Offrirait des fleurs
Et mes sens sont en émoi Ils balanc’nt des hanches comme moi Sur les planch’s aux odeurs de bois Je m’enroule dans un cocon de soie
La tête ailleurs Dans cett’ parenthèse Dans ce cocon Je me sens à l’aise De mon balcon Ne vous en déplaise Comme un chanteur La main sur le coeur
Je lance mon foulard de soie Et voilà que tu m’aperçois Je pourrais t’inviter chez moi Poser sur ton cou mon doux minois
La tête ailleurs La vie qui chaloupe Mèn’rait nos pas Où le vent en poupe Pouss’rait l’amour De nos mains en coupe S’échapperaient Des milliers de fleurs
Pour vous qui en passant par là Fredonniez tradéridéra Et à vous qui dansez voilà Se termine ainsi la mazurka