Fermé sur moi-meme,dans un corps de prison, Je suis criblé d'oublis et de tas d'inquiétudes. Mes yeux faux ont enfin perdu les habitudes De l'attrait des jupes qui ceignentla raison D'un amour trahison. Sous des espoirs touffus,au fond désert du coeur, S'agite et s'enfle, avec un reflux incessant, Le ressac des désirs vite s'agrandissant, Dans mon ame trop sombre encor veut la douceur, ô flancs de court bonheur! Pour qu'enfin le plaisir que le malheur exilait Soit brillé si furtif aux creux de la douleur Que la mort passerait loin de la grande peur! L'amour dort; ô jupe dont la beauté tentait! -Viens montrer tes attraits! De leurs lueurs troublants où survit la mémoire De mes regards tournés vers des fesses dansantes Sous le rythme bougeant les hanches fascinantes Qui vont bien trainantes.chose à ne pas y croire! ô ces doux seins en poire! Réveille-toi,l'amour! vois le pur souvenir Que veut, dans les jupes le plaisir retenir!