En sa mémoire, eau vive du passé, Quand le jour retient d’un souffle Les mélopées joyeuses mais éphémères, Elle vient murmurer aux portes du silence,
Ces fronts blanchis sur l’autre rive, Ces histoires banales où coulent les saisons, Où l’automne brunit les châtaigniers Où les fontaines mystérieuses semblent rêver
Et la lumière diffuse caresse ses flancs, L’aube semble sortir d’un rêve Et donne à son regard obscur La beauté profonde de son âme.