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Steve DELCOURTE

Ode à tes seins

ls méritent bien qu’j’leur fasse une chanson,
Ces deux jumeaux ronds comme des lampions,
Deux compagnons qu’on s’plairait à bénir,
Deux paradis où j’peux m’endormir.
Refrain :
Tes seins que j’caresse,
Me donnent l’ivresse.
Tes aréoles dorées,
Me font toujours saliver.
Et quand ma main s’y dresse,
Ensuite viennent tes fesses.
C’est pas du Shakespeare, mais faut l’confesser,
Tes seins, mon amour, me font vibrer.

Quand le chagrin vient m’peser sur l’âme,
C’est vers eux qu’je tends mes pauvres drames.
Ils m’réchauffent mieux qu’le vin des cabarets,
Deux saints patrons qu’je viens vénérer.

Et puis quand ta robe glisse en riant,
J’me fais dévot d’ces seins bienveillants,
J’oublie les psaumes et les bondieuseries,
C’est toi ma messe et toi mon Saint-Esprit.

Refrain :
Tes seins que j’caresse,
Me donnent l’ivresse.
Tes aréoles dorées,
Me font toujours saliver.
Et quand ma main s’y dresse,
Ensuite viennent tes fesses.
C’est pas du Shakespeare, mais faut l’confesser,
Tes seins, mon amour, me font vibrer.

À la piscine ou sous les jupons,
Je m’y agrippe comme à deux fanions,
Et quand le vent vient pointer leurs ardeurs,
J’me dis qu’la vie a quand même d’ces douceurs.

Et si l’bon Dieu me trouve impoli,
Qu’il vienne donc voir l’ciel où j’ai choisi.
Deux petites planètes en chair et en peau,
C’est là que j’place tous mes credo.

Refrain :
Tes seins que j’caresse,
Me donnent l’ivresse.
Tes aréoles dorées,
Me font toujours saliver.
Et quand ma main s’y dresse,
Ensuite viennent tes fesses.
C’est pas du Shakespeare, mais faut l’confesser,
Tes seins, mon amour, me font vibrer.