Ville aux cent clochers, ville du dragon Deux mondes en tension, sans abandon Toi, tissée d’ordres, de gestes précis Moi, feu follet, vivant dans l’imprévu, l’inédit
Un dimanche figé dans un jardin trop lisse Tes parents, tes silences, et moi qui glisse Toi, famille, repères et traditions Moi, déraciné, ivre de pulsions
Pas de regrets, pas de pardon On s’est gravés sans conditions On vit l’un en l’autre encore Dans le meilleur et le reste, d’accord Pas de chaînes, pas de dettes Juste une mémoire honnête
T’avais le cœur en quête de fusion J’étais une brèche, une éruption Tu rêvais de traces à deux Je vivais en diagonale, un peu peureux
Toi, lumière douce dans les couloirs Moi, ombre chaude, éclats de départ On s’est aimés sans manuel Brûlés sans rituel
Pas de regrets, pas de pardon On s’est gravés sans conditions On vit l’un en l’autre encore Dans le meilleur et le reste, d’accord Pas de chaînes, pas de dettes Juste une mémoire honnête
Balavoine vibrait quand tu souriais Renaud m’accompagnait quand je m’éloignais Deux bandes-son pour un même film Deux vérités, ni victimes ni coupables, juste le rythme
Ville aux cent clochers, ville du dragon Deux mondes qui se saluent à l’unisson Chacun a repris son chemin Mais nos empreintes dansent encore… au creux des mains