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Smatti KHALED

La guerre de ma mere (suite)

Maman, ma pauvre maman ! N’en pouvait guère,
Voulait m’emprisonner dans une chambre, un moment,
Qui ne fermait pas, elle m’enleva mon pantalon !
Alors, je restai toute la journée sans pouvoir sortir.
Je trouvai un sac m’enfilai dedans et allai dormir.

Le calme revenait à la maison et finie la guerre !
Sentant l’arrivée de mon père proche,
Je me glissai sous la porte comme un petit chien !
Je rampai, d’une manière qui touche !
Et je fis les yeux fanés, et l’enfant de bien.
Il entra, me vit d’un air farouche !
Il appela ma mère, elle vint et ne dit rien.

J’eus un sentiment
De soulagement
J’eus cru qu’il allait gronder ma mère.
« Qu’a-t-il fait ? » dit mon père, en colère.
« Certes, Il est entrain de la gronder ! » me dis-je.
Mais, ses mains vers la ceinture se dirigent !?
« Non, il n’a rien fait du tout » dit maman calmement ;
-Seulement, il à fait pipi dans son pantalon »

Alors, il demanda qu’on apporte un autre.
Cependant, ma sœur que j’eus frappé un peu avant,
Courut, apporta le même vêtement en riant,
Me dit « gare !, ne faites plus pipi, votre
Petite majesté, et mettez votre habit puant.
Tout le temps ricanant.
Tout le temps souriant.
Et je n’ai jamais aimé l’étrangler comme ce jour.
Maman riait aussi mais je l’aimais pour son tour.
Sinon j’aurais gouté de la ceinture tout court.

Mais comme même, en ce pantalon je me sentais
Un vrai roi. Or, je faisais du bien, je respectais
Et j’aimais tout le monde.
Sauf, cette fille immonde.
Elle était vraiment jalouse que je fus le roi.
Et que tout le monde m’aimait dans la maison.
Elle voulait coute que coute avoir ma place pour soi.
Or, Elle se faisait tuer pour aider maman,
Sans omettre ses devoirs avant quoi se soit.
Fabriquant la chattemite à tout venant.
Oh !, tout le monde l’aimait mais ils sauront pourquoi !
« Gentille ! » disaient-ils. Certes, c’est la raison.
Avec l’orgueil et la prétention d’un vrai roi, moi,
Je pensais pouvoir régner tout comme un lion.

Et que personne ne puis me désobéir sous ce toit.
A vrai dire, tout le monde me détestait.
Mais tous faisaient semblant de m’aimer, Comme on fait
Avec un roi.
Qui fait la loi.
Mais peu importait, puisque tous m’obéissaient.
Le seul mal que j’avais, c’était mon frère ainé,
Très beau, très poli, très gentil, vraiment aimé.
Ne pouvant pas faire comme lui, il fut envié.