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Smatti KHALED

La guerre de ma mere

Un jour je me rêvais un petit enfant.
Je reconnais que j’étais trop fanfaron.
J’avais pris ma bicyclette,
Pour aller à la toilette !

Certes, ma mère se mit, soudain en colère,
Cria… ; « je ne sais pas ce que tu dis ma chère ».
Dis-je, insouciamment.
Vint à moi et me cassait la gueule,
Quand je n’écoutais pas sa parole.
Mais je ris sciemment.

Enervée encore plus, elle dégonfla mon vélo.
Je pris le téléphone, j’appelai, illico :
« Baba ! Viens vite, à la maison.
Et je coupai la ligne avant
Qu’il me demande quoi que se soit
Pourquoi pas ! Ne fus-je pas le roi ?

Et, mon pauvre père terrifié vint en courant
Crut que quelque chose de tres grave survenant
A peine arrivé
Le souffle coupé
Regarda à droite et à gauche et tout sembla bien.
«Qui y a-t-il,tout va bien? » Dit à maman. Elle dit: rien"
Arrogant que je fus, je dis : « Rien ? Mais, Vois baba ! »
Il regarda mais il ne vit rien, « quoi mon dada ? »
Dit-il ; l’air tourmenté et interrogeant !
« Regarde comment on punit un enfant ! »
Il comprit après longtemps avec difficulté
Et au lieu de gonfler mon vélo, il m’eut gonflé

Tout le soir je boudais, et je faisais le malade.
Et je refusais mon manger et ma marmelade.
Et maman, ce fut comme cela lui plaisait.
Et, elle me disait chaque fois qu’elle passait.
Devant moi,
Certes, ce n’est pas moi qui ais dit à ton père,
Petit roi.
Cette leçon doit te suffire, je l’espère.

Affamé, toute la nuit, je rêvais de la galette,
De blé, cuite dans des braises, que ma mère eut faite,
Et, je dormais en cauchemars,
Cerné de crabes et de homards.
Tremblant de peur, le matin levé tôt, très poli,
Pour quelques jour avant que je reprenne le pli.

Ma chère pauvre mère eut son défaut à elle.
Elle gueule mais, elle ne sait pas casser la gueule.
Un jour comme toujours je devins le petit roi,
Je faisais ce qu’aucun roi ne faisait à part moi !
J’entrai à la maison par la fenêtre,
Omissant mes souliers, souvent, peut-être !
Sautant sur le lit, sur le tapis, c’est moi la loi,
Frappant mes sœurs, donnant des ordres avec mon doigt.

Maman, ma pauvre maman ! N’en pouvait guère,