Au milieu d’un bois, au fond d’une forêt Quand le calme soudain entretient le mystère Se réunit en rond l’étrange ministère Invisible à nos yeux, mais d’un grand intérêt
Envols et bruissements troublant un lourd silence, Accompagnés de voix, murmures inquiétants Aux échos cristallins, chuchotis envoûtants, Attestent dans ces lieux de leur simple présence
Elles parlent de nous depuis la nuit des temps Et veillent par magie à l’éclosion ravie Des bourgeons et des fleurs, cette source de vie Qui renaît, étonnante, aux lueurs du printemps
Ô, l’air pur du matin, respirons par bouffées Ce miracle de l’arbre et ce besoin vital, Cadeau de ces anges du monde végétal Qu’il nous faut remercier et respecter, les fées.