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Serge Lapisse

Le Printemps




Un lézard m’observe … craintif.
Une coccinelle vient se percher
Sur une tige de mon rosier en fleur:
Quelque chose se prépare.


Le printemps, telle une ombrelle qui s’ouvre
Sur une belle qui passe,
Vient égayer la fête de la vie,
Ouverte par la saison nouvelle.


Le printemps apparaît
Avec ses couleurs vives.
La grisaille de l’hiver s’évanouit
Sous la poussée de l’astre de lumière.


Les cerfs-volants virevoltent … dans l’air
Comme des papillons
Transportés par le vent montant
Pour la joie des enfants … éblouis.


Ils s’enfuient tels des étoiles filantes
Au loin des regards,
Dans le firmament
D’un ciel d’azur délavé.


Les arbres s’habillent
Pour fêter la naissance … d’une saison
Qui avive les sentiments
Des amants … épris de tendresse.






La sève monte de partout
Libérant avec elle la vie
Dans sa superbe splendeur
Pour donner aux hommes … l’espérance.


L’hiver est loin maintenant
Avec ses nuits de solitude
Où … rien dans la nature
Ne laisse transparaître le rêve.


Les grêlons abondants … envahissent
L’espace d’un instant … la terre,
Cette nappe blanche bien vite évaporée
Sous les rayons du soleil.


Les feuilles frissonnent,
Les oiseaux tombent du nid,
Encore engourdis … par
Les restes de l’hiver.


La nature passe sa robe de fête,
Les fleurs s’ouvrent de partout,
Les arbres mettent leur parure,
Pour accueillir … les nouveaux venus.


Les oiseaux … s’esclaffent
Dans l’air embaumé du matin,
Heureux de retrouver la vie
Où pétillent leurs éclats joyeux.





Les insectes envahissent la terre.
En fourmilières … ils oeuvrent,
Chacun avec ses instincts, … pour
Animer la campagne qui s’éveille.


Un éclat de lumière
Oscille par ma fenêtre entrouverte:
C’est le soleil … qui montre
Ses premiers rayons orangés.


Le printemps jongle
Avec l’été … pour
Laisser passer la pluie argentée
Sur mon balcon.


Dans son envolée superbe
La saison nouvelle … enivre les cœurs,
Rend légères les âmes,
Emportées par les amours buissonnières.


Les bourgeons comme des coupelles
Accueillent les gouttelettes de rosée
Scintillant en reflets argentés
Sous les caresses du soleil matinal.


Dans l’immensité de la plaine
Qui danse sous les rayons du soleil,
Je sens la nature qui s’égaye
Avec l’effervescence de la vie.





Un air léger … plane sur la vallée.
Des senteurs troublantes
Emplissent l’atmosphère
Du mystère du monde qui s’éveille.


J’observe, apaisé, la nature,
Le beauté qui renaît
A la vie, d’un jour nouveau
Qui pointe … à l’horizon des nuits.



SERGE LAPISSE