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Sabrina Saghira KATEB

Décadanse.


Au levant les veines célestes de noir airain
Emplissent l'univers des nuées habituelles,
Et avivent du sommeil les vices souterrains
Acuminant l'ignivome mâle en plus cruel.

Alors que l'alente forme aux ailes battantes
Torpide, convie en chair les incessants trépassés;
Mais l'avidité s'instille aux sereines dulcifiantes
De ceux qui folignent en ancêtres outrepassés.

Ainsi leurs vues tissent les abriments endormis,
Glapissant insidieusement aux recoins silencieux
Quand les blanches écument de purifier l'impie,
Et esquissent l'incipit en leurs béançant les cieux.

Par assourdissantes persiennes violées, crachent leurs verre
Ames de Dieu ressuscitent en ce monde
Douloureuse observance, en fosse macabre se creuse la terre,
Et s'apprête de miasme à en être féconde.

Rehaussée vers les sourds inhumains la mélopée animale,
S'amoncelant au râle moribond le vineux miroitement
Que le craquement rengorgé aligne en plante murale
Et l'archet en fer orchestre les notes à l'essoufflement.

Révulsant de démence à horripiler les damnés
Quand au temple l'étoile se ceind de lune rudoyée
Et de leur areligieuse sainteté les ont condamné
A timper le glas d'autrui par courroux bornoyé.

Avinés de peur à se déluger contre leurs acceptions
Prédécesseurs abdiqués, se faisant imageurs d'haingre batai
Quand en marbre l'infante s'enracine à l'assomption
Pour être aux ténébrions sculpture d'un flébile poitrail.

Et s'affaire Rubens d'huiles aux pointes plus obscures
A jouer en spectateur au bûst les immaculées vestales
Qu'Argos à leurs servage est nouvellement en parjure
Quand abjurant de force hautaine le vœu virginal.

Et du néant éventré surgie à en extraire l'incomplet
Esseuler le gîtage à vider l'amalgame de l'autre,
Insépluturés où l'écœurant et la splendeur font reflets
Embatisés par la bourbe rubrichée d'infâmes apôtres.

S'achemine la tuerie oubliée aux serpes aurorales
Que les bénis s'annoncent aux perpétuels chants
Que les bannis se taisent à l'aiguail matinal,
Et s'abouchent interdits les adverses au pourpre champ.

Faisant escorte funèbre que la déraison arraisonne
Et que l'agraphie annihile les écrits de ces afflictions
Dont les penseurs sont l'écho qui en raisonne
Pour s'anordir prestement à ne subir l'attrition.

Mais accourent à se mesgarder les funestes ritournelles
Liant au joug un Phébus honni de les chevaucher
Et d'être au pinacle terrestre lueur vivace et éternelle
Allaitant paillant et putain aux valus débauchés.