Puisque c'en est fini de la douceur des choses, Des risées sur l'étang et du souffle marin, De la fille qui danse au gré du tambourin Et qu'au soleil d'été se sont fanées les roses;
Puisque du carnaval, les fêtes se sont closes, Que s'évente au jardin l'odeur du romarin Et que de Saint Trophime a fui le pèlerin, Place à l'évanescence et aux métamorphoses.
Il faut donc découvrir le monde minéral Sous le ciel azuré lessivé au Mistral Où, des siècles passés, règne la multitude.
Il est temps d'avancer jusqu'à la haie d'honneur Que les platanes font à l'humble promeneur Venu ici chercher l'éternelle quiétude.