Cette ankylose de la main invisible Touche avant tout les parties sensibles
Les arbres fruitiers dans un environnement lumineux Puis surtout les flammes, les échos, le chaos Le vide prenant le pouls de notre peau Sur la terre immobile des siècles poussièreux
Si tu tardais à comprendre la longueur Des minutes sans toi dans le chaos Les grandes marches molles dans l'erreur Je roulais sans toi, une boule sur le dos
Pas besoin de silence pour les échos Les journeaux se désirent dans leur peau D'écorce de clémentine, de citron endurcis Par l'étoffe charmante des pulpes rétrécis
Sans toi le fleuve ne coule plus Dans mes veines serrées par le pus De cette confiture qu'on donne aux cochons Pour la joie des héros de la nouvelle saison