Le paradis t'invite à travers le feuillage ! Tourne-toi sans frayeur vers ton lieu de repos Où les anges du ciel viendront masser ton dos, Ôter l'impureté de ton esprit si sage !
Pour que s'ouvre à tes yeux toute l'éternité, Pieusement, papa, redis tes patenôtres. Dans ce monde où tu as cédé ta place aux autres, Repousseront les plants de ta paternité .
Au royaume divin, assisté de Saint Pierre, Tu pourras jardiner le céleste parterre Et rejoindre ton père, assis près de Jésus,
Brûlant de te revoir accourir vers ta mère; Les saints, tous alignés, parmi lesquels ton frère, Les amis, pensais-tu, que tu ne verrais plus.