Mon cher Alexandrin le mal aimé des vers Certes le plus huppé de la langue française Ta musicalité remplit mon univers Et fait de Toi l’ami qui mon cœur comble d’aises
L'usage draconien de règles en tes vers Fait deToi un phénix dont les options déplaisent En ce monde dès lors tu gères l’univers D’aèdes et troubadours chez qui tes statuts plaisent
Je m’exerce à ton art tes syllabes j’épelle J’évite l’E muet qui l’écrit prostitue Je crains tes hémistiches et lors je m’évertue A toujours affirmer ce que rimer j’appelle