Vos
poèmes

Toi, éternelle, tu es la fraîcheur du Monde

Aie pitié de celui-ci, au lieu de le dévorer,

Retrouve par devers toi la volonté d’espérer

Cesse de tourner ton regard et crier ta faconde.



Où est-elle, où sont-ils, ces joyaux de tes jours d’ardeur

Qu’ainsi l’on pourrait louer l’emploi de ta beauté,

C’est le monde qui se réjouira de tant de rareté

Sève vivace coulant dans tes veines et procurant chaleur.



Oh change d’intention, que je puisse changer d’avis ;

Soit je le veux, comme tu parais, gracieuse et tendre,

Te permettant enfin de trouver la direction à prendre

Pour en faire au regard des siècles, une réalité de vie.



Aie donc pitié de moi, âme perdu au sein de son labyrinthe

Où nul surcroit de douleur, ne pourra qu’amplifier ma plaint