Etourdi par le coup, Mon coeur bat flou, Ma tête s’est vidée, Ma vie s’est écoulée, Et mon âme n’est plus drainée.
Ton fluide vital, Ne coule plus en mes cales, Où ne croupit qu’un mal: Un mal qui va ronger Pour m’user Et finir par me tuer.
Un hiver s’est installé, Au coeur de l’été, Mais je renaîtrai, Comme je l’ai déjà fait, Ne regardant plus ce qui a été, Me nourrissant d’une haine vouée, Faisant le mal, Pour ne pas avoir mal, Choisissant le pire, Qui empire, En pensant à ton âme à bannir.
Un printemps naîtra, Et tu ne seras plus là: J’aurai évacué ton poison de mes veines, Le souvenir aura remplacé la haine, Et ce doux visage tant caressé, Tant aimé, Sourira en mes pensées.
Tu auras été alors une vie dans ma vie, Celle d’un amour unique et infini.
