Ange, tu as fermé tes ailes. Tes yeux à jamais cillés, Ta voix à jamais tu, Tu dors de ce sommeil Que l'on dit éternel.
Je ne te connaissais qu'à peine Mais c'est grande peine Que d'y penser Que d'enrager De te voir trop tôt partie, Toi qui tenais tant à la vie Toi qui souriais à la nuit Toi à qui la mort a nuit. Mais jamais ne sera oublié, De nous à qui tu disais "Tu", Tes amis de chœur, Tes amis de cœur, Qu'un ange d'or, Un ange dort.