Sur un nuage blanc, l’homme descend du songe, Drapé dans un lambeau de rêve incandescent, Qui déchire la nuit d’un éclair rouge sang Afin de proclamer le règne du mensonge.
Au fil des trahisons, le nez humain s’allonge Jusqu’à se transformer en poignard frémissant, Si bien que s’embrasser devient un jeu blessant Où les amants douillets jettent vite l’éponge.
Pour sceller le trépas des ébats dangereux, De vieux politiciens au cerveau poussiéreux Instaurent la télé et ses navrants programmes.
Les humains, écœurés par la stupidité De l’écran qui répand ses litanies infâmes, Regrettent leurs baisers au goût de vérité.