suivre la musique: Gustav Mahler, Adagietto de la Symphonie n° 5
(https://youtu.be/Les39aIKbzE)
Cet amour commence,
Sa première tendresse cachée Dans les brumes de l'aube naissante Et par des cueillettes descendantes De l'arpège doucement touché Par un coeur adorant Ces tons si languissants.
Dans la grandeur solennelle Des cordes basses grandissantes Violoncelles de l'âme passionné Elèvent à l'aurore sacrée L'aube d'une promesse florissante Et chassent les brumes d'enfuir.
La harpe douce, les violons forts, Le soleil éblouissant, Le miracle éclate, la lumière portant Le cher visage bien-aimé De l'une avant tout adorée A qui tout est consacré.
L'oeuvre atteint sa plénitude Encore plus suppliant, L'amour tous conquérant Fortissimo, mais de l'orchestre Pleurante, un destin de l'avenir Tragique et pour mourir.
Mais immortelle, cette mélodie, Cet amour jamais finit.