Par sa brutalité, cette vie nous accable, Et nous péchons vulnérables, désespérés. N’attendant nulle merveille aimable, Nos âmes sombrent à jamais oubliées...
On étouffe - des larmes amères, des angoisses. Mais nos chaînes, qui pourrait les délier ?! En nous, faites par nous-mêmes, elles s’entassent, Et nous laissons nos âmes à jamais oubliées.
Devant les tentations, nous demeurons sans force. Des épreuves graves. Qui devra les assumer ? Tant d’efforts vains, la fatigue en nous amorce Un seul effet : nos âmes à jamais oubliées...
Ô Seigneur, ne nous juge pas de ta main sévère, Mais aide-nous dans notre voie rude sans rames, Pour que nous, les créatures de Dieu-le Père, Sachions enfin à tout jamais : nous avons des âmes.
Le 27 juillet 1995
* * * Ce poème est écrit en langue bulgare par MARIANA NIKOLOVA (1953) de Sophia. Traductrice d'anglais et de polonais.
Recueils de poèmes en bulgare : - J’aime la pluie soudaine (1994), - Mon âme ressemble à la tienne (1996) - Dans le jardin de mon âme (1998),
Essais : - Réflexions sur l’écologie de l’esprit (1999), - Être et Devenir (2001),
Roman : Condamnés à vivre (2004)
Edition bilingue - français et bulgare : - Mon âme aime (1999), coll. “De la Source pure” et - vol. 3 - 2003 de la revue "Les Lettres Bulgares" (site : http://pismena.net.co.nr)