Par la flavescente tiédeur, La molle gaze de brume s'estompe; S'épanouit triomphateur Le manoir qui à toute pompe Révèle un monde enchanteur.
Parmi ce coi paysage, Le terroir haut en couleur Choie les ramées du cépage Aux grappes à la sade odeur Au faîte de leur mûrissage.
Règne en l'évent ores bavard La promesse d'un fin breuvage; Le maître de chais chançard Déjà annonce le cubage Et toutes les cuves sous égard.
L'automne exile les mésanges Mais des grands crus aux pinards Se rassemblent par phalanges Des saisonniers aux chambards Et aux nuitées dans les granges.
Le coryphée de souloir Saisir l'heure de la vendange Qui assouvit le fouloir Dont le moût en robe se change Dans la quiétude du couloir.