Au sein de l'atelier, tu vivais peintre ascète, À l'aune de tes jours , ton désir résistant, De ta gauche, s'invite un pinceau se tentant, De ternir le tableau de sa blanche facette.
Mais encor figes-tu l’entrain, paume en pincette, Face à l’œuvre étendue, opalin vaste étang, D'où souvent s'éternise un grand gouffre existant, - Là, d'où s'entête encor, ta quête qui s'arrête.
Ô Peintre, ton faisceau, portes lui ton étain, Pour que l'élan, ton geste au brûlant teint châtain, Vienne effleurer le corps, que s'épiait ta prunelle.
Et par cet art saillant du tracé singulier, Tu te retrouveras, mon ami, mon ailier, Nommé sous le châssis d'une fresque éternelle.