Vers le bon vivre par de là les frontières, Ne me souciant de rien, oubliant mon passé, N'ayant aucun remords, ni le moindre regret Je partirai heureux, seul, libre de tous fers.
Éloigné, je vivrai dans les beaux bois sauvages. Thoreau, habitué, me fera la visite. Et sous les verdoyants arbres qui s'agitent À mère Nature je rendrai mon hommage.
Puis, comme le jeune Rimbaud je voyagerai M'émerveillant de la beauté de notre monde. Mais voyant à quel point l'humain y est immonde Dans mon beau paradis vert je retournerai.