Le soleil paraît noir et la route est si longue… Tu vas sur les chemins. Perdu, tu vagabondes On t’a tendu la main, mais tu l’as dédaignée Ton blouson est taché, ta barbe mal peignée
Tu préfères le vent et le sable des plages, La solitude bleue des monts et des paysages Aux fournaises des rues et au gris des trottoirs. Tu as fermé ton cœur à l’amour, un beau soir.
Tu te veux solitaire en ta vie de misère Tu t’en vas au hasard, tu dis que tu préfères Refuser son amour pour vivre la passion
Feu brutal et si bref, au fatal goût de cendres… Et ton cœur assoiffé de mille tentations Ne pense même plus à cet amour si tendre !