Ta langue serpentine Au milieu de ma bouche Je me sens déjà bien Sans que rien tu ne touches Ni mes seins, ni ma taille Ni mes fesses Non plus Ta langue m’a suffi Quand nous nous sommes plus
Ta langue volupté Sur le bout de mes seins Voilà que je défaille un peu (Mais à dessein) Et je cambre les reins
Ta langue promenée Dans ces endroits secrets Où le parfum s’exalte Ta salive mêlée Aux moiteurs de la peau Tu t'accordes une halte
Ta langue révélée Par des frissons exquis Quand tu frôles mon dos Et que je te supplie: "Encore, mon ami!"
Ta langue revenue Dans ma bouche gourmande Pour faire un peu languir Le désir qui demande Enfin ta langue Douce, en velours délicieux Sur le bouton de chair Qui me conduit aux cieux !