Solitude habitée au souffle des savanes La mangue de ta bouche et le sel de ta peau Il pleut des rêves d’or, le vent claque drapeau Et renaît mon désir à ton regard havane.
L’horizon tremble au loin, poudroiement de soleil, Ma bouche va et vient à tes sources jasantes Tant de jours à venir, et tant de nuits ardentes Je m’arrime à ton corps aux berges du réveil.
L’aube écoule ses chants aux ramures voisines A l’iris de tes yeux je vois s’ouvrir le ciel Ton sourire est grenade et ta langue est de miel O, mordre à pleines dents tes lèvres purpurines !