A s'enivrer d'odeurs, A se vêtir de soie, A quêter du soleil Les plus chaudes caresses, A rêver dans la nuit A de douces ivresses, La rose au matin clair Est baignée de ses pleurs, Et craint le jour fatal Où la beauté se meurt ! Mais l'homme triomphant N'a pas cette sagesse : Il brûle tous les jours De sa belle jeunesse Sans songer que le temps Va faner ses plaisirs Au jardin de la vie Où décroît le désir...