Reviendras-tu, printemps que l’on espère Et que l’hiver repousse fermement A grands renforts de neiges et de vents Jetant partout l’effroi et la misère, Nous accablant de ses emportements !
Loin de l’hiver et de tous ses tourments Nous attendons les brises passagères Le ciel d’azur où va l’oiseau pépiant… Reviendras-tu ?
Refleuriront les douces primevères Et les coucous dans le pré verdoyant La caille au nid couvera tendrement Et les buissons parsèmeront la terre De leur parure aux pétales tremblants. Reviendras-tu ?