Ce cheminement lent Comme une vague obscure Où l’aile d’un oiseau Balancé sous le vent Cette lueur de feu Qui percerait la brume, Et soudain la forêt Déployée sous le vent Ce palpitement doux De feuilles qui respirent Et l’eau de la rosée Sous mes pieds Tendrement C’est ton regard, Amour, Qui me va découvrant.