Que d’aubes et de soirs nous vivrons en dentelles, Guipures bousculées aux délits de ta main Car le désir, brutal, se rit du lendemain, Il lui faut dévorer : claquent les jarretelles,
Volent les bas de soie et douce lingerie, Se défont les crochets de la fine guêpière, Tu es pris au guêpier et tombe sans manière, Dans les pièges ourdis par ma coquetterie.
A tes yeux amoureux, je serai cette aurore Qui se lève sans fin, au feu de ton ardeur Et sans fin je dirai : « Amour, je veux encore
Epuiser du plaisir la divine douceur, Et sur mes reins cambrés, libérés des dentelles, Tomberont tes baisers en folles cascatelles…