Poupoune avait des yeux si doux : Je me faisais petit pour elle Et m’allongeais sur ses genoux Sous le feu noir de ses prunelles, Poupoune avait des yeux si doux !
Poupoune avait des seins bien ronds : Je lorgnais ces tendres mamelles Et louchais sur les mamelons Qu’on devinait sous la dentelle, Poupoune avait des seins si ronds !
J’aurais péleriné sans fin Sur les chemins de Compostelle Oubliant la soif et la faim Au seul souvenir de la belle Mais elle me tenait si bien Au creux de ses cuisses femelles Que je restais, pauvre pantin, Sous le feu noir de ses prunelles !