La neige a recouvert les monts du Djurdjura Les moutons enfermés soupirent dans l'étable Le printemps semble loin, mais quand il reviendra Le troupeau bondira vers l'herbe délectable .
Le kanoun attiédit la pièce où l'on s'endort... Dans cette sombre nuit, tous les djebels moutonnent Tout autour des vivants qui, lassés, s'abandonnent  la paix revenue sous les étoiles d'or.
Ô terre ensanglantée par tant d'atroces guerres Tu renais maintenant sous le feu de l'été Et sur ton peuple fier se lève la bannière Qui réclame à présent pour tous la liberté.
Août deux-mille dix- sept, au Nord de Bejaïa Tichy, plage dorée, prépare sa baignade. Des femmes indignées s'opposent aux diktats Des religieux ultras, prodigues de brimades
" Trempettes sous tchador : circulez, pas pour nous ! La baignade verra fleurir les bikinis . La révolte s'étend : pas de femme à genoux Défendons tous nos droits, filles de l'Algérie ! "