O doux frémissement de ta fleur qui se donne Doigts nacrés et charnus qui sous ma main frissonnent Je hume le parfum de ta peau de velours Tu berces sur les eaux ton palanquin d'amour.
Nacelles de satin vertes sur l'eau marine Senteur d'algues froissées qui monte à la narine Balancement léger de ces barques, venues Effleurer par amour les peaux blanches et nues...
Satin de mariée qui flotte avec candeur La lumière s’y joue , prélude à la douceur Du soir où le rayon d’un clair de lune bleu Posera sur les fleurs un baiser langoureux.
O doux enchantement de la tendre hyménée Le vent passe, léger, bruissant dans la ramée Sous l’eau sombre palpite un rayon attardé Qui reflète le corps de la nymphe ployée.
MARCEK 9 AOÜT 2003
Poème inspiré par le tableau de Cécile Verhaever , intitulé