Souffles purs d’anges blancs que la brise commande, Vapeurs évanouies des grands lacs africains, Ferveur immaculée des chants dominicains Que l’azur ébloui reçoit comme une offrande,
Mousse de Chantilly en cuillères gourmandes, Doux duvets empruntés aux oiseaux voyageurs, Vous traversez le ciel en onctueuses bandes Archipels enneigés sous les yeux des rêveurs .
Ton front marmoréen, ton épaule fuyante, Le moelleux de ton ventre, à mon front accueillant Vogueraient-ils aux cieux, image qui me hante Lorsque, trop loin de toi, languit mon coeur d'amant ...