Ne me dites pas qu'il est là Etendu sous cette pierre froide Sous ce marbre si lourd, si gris Où glisse la pluie indifférente Je ne l' y retrouve pas. Et lorsque je méloigne de cette tombe Lorsque mes pas font crisser le gravier C'est sa main que je sens sur mon épaule!
Nous le voulons près de nous Il accompagne chacun de nos pas Nous sentons son invisible présence Nous créons des bouquets de souvenirs Où nous pouvons le voir sourire
Et dans la nuit la plus sombre, Avant d'ouvrir la porte De la maison silencieuse Où l'on pourrait croire que La solitude va me terrasser Je lève mes yeux vers le ciel Et j'y trouve enfin son étoile.