L’épave s’échoua au sable désolé En semant les lambeaux de la désespérance. Enserrés par le flot ,en folle transhumance, Les débris du bateau vinrent s’amonceler…
Les mouettes fuyaient au bord d’un ciel voilé En sertissant la mer de leurs cris de souffrance Encerclés par les eaux écumant à outrance Les cadavres gonflés purent se dévoiler
Il nous sembla que Dieu pour maudire cette île Illuminait d'un feu l'aire jadis tranquille Mais qu'un vent délétère empestait à jamais
O toi Seigneur qui déchaînas ces tristes eaux Aux morts, aux pauvres morts, enlève leur fardeau : Aie pitié de leur âme égarée, s'il te plaît !
MARCEK
Ce poème est un "simonnet", Du nom de son inventeur Marcel Simonneau, un poète contemporain. Le « simonnet » est un poème qui reprend la syllabe terminale accentuée de chaque rime Du sonnet au début du vers correspondant.