Elle s’envole la mandole Il ronchonne, le vieux tuba Le violon taquine la viole La grosse caisse marche au pas ! Le piano poursuit ses arpèges La trompette ne faiblit pas Le cornet à piston s’allège D’un air discret en clé de fa. La flûte traverse l’espace A bord d’un nuage doré Le piano susurre avec grâce Un air de Gabriel Fauré L’iris, à ces notes exquises Ouvre la porte du jardin, Et le vent courtise la brise Sur une valse de Chopin. Les notes cascadent, légères Et vont se loger au plus doux Des frais massifs de phalangères Sous l’œil bleu des iris jaloux ! On dit même que la scarole Dansa au fond du potager Au bras d’une belle luciole, Une mazurka enragée. Enfin, les notes de musique Rejoignirent leurs partitions Et de cette soirée magique Parlent encore les grillons !