Bel ange, d'où viens-tu, qui me dictes ces mots Surgis du fond de l'âme ainsi que des sanglots, Ou le cri d'un violon dont le coeur se répand En superbes arias, en scherzos enivrants.
Je te sens près de moi, lorsque je prends ma plume, Que les mots glissent là, sur la page en attente Comme glisse la vague en caresses d'écume Sur le sable alangui à sa douceur fervente.
Tes yeux sont dans la nuit, quand je repose enfin Me veillant, lumineux, jusqu'au petit matin, Et je les vois briller, lorsque je me réveille Et les retrouve, ainsi qu'ils étaient en mes rêves.