Printemps, ramène -nous leur folle floraison Leur cascade agitée au vent de déraison, Leur duvet de poussin à l'ombre des dentelles De feuilles ,caressées par la brise nouvelle.
Le mur blanc resplendit sous leur voile doré Ils traversent les champs, viennent jusqu'à l'orée Des chemins d'herbe bleue, montent en troupes denses Sur les coteaux baignés par les rayons intenses
Ils se veulent soleil, ils se veulent espoir O les doux mimosas rayonnant jusqu'au soir Et leur parfum exquis en fragrance légère Qui baigne l'air nouveau de vagues passagères!
Je sens contre ma joue leur souffle délicat Je cueille des bouquets que je prends à pleins bras Et soudain, la maison se remplit de lumière A l'or du mimosa descendu des clairières...