A tes chinoiseries je m’accordais fort bien Quand tu me recevais, appuyée aux coussins La cuisse repliée, l’autre à demi tendue Et sans nulle pudeur t’exposant, pâle et nue.
Ta main nonchalamment lissait ta chevelure , Tes épaules brillaient, reliefs de neige pure, Et tes yeux s’entrouvraient à peine pour me voir, Mais ton sein frissonnait à de secrets espoirs
Alors que j’approchais, tout doux, guettant ma proie Et que je respirais la tendre odeur de soie Venant de tes cheveux en vagues serpentines…
Soudain, tu m’appelais tout bas en gémissant Offrant à mes regards ton ventre frémissant Et me tendais ta bouche experte et libertine..