Elle avait une robe où fleurissait, candide La pivoine en bouquets, et je riais alors De la voir si jolie. Ma main étreint le vide Aujourd’hui, et mes yeux la cherchent au-dehors
Mais ils ne trouvent plus sa démarche légère Qui faisait s’envoler les papillons soyeux Dans l’azur délicat d’un matin de lumière Où s’épanouissait son beau rire joyeux.
La pivoine languit au jardin délaissé Et ses pétales lourds s’effeuillent sur la terre Rien ne saura guérir mon âme solitaire…
Quand je pense à ce jour où elle m’a laissé, Je revois le rosier où brillait la cétoine Et, au jardin d’été, la splendeur des pivoines.