Je m'enivrais alors de parfums singuliers Je sentais les souliers qu'avaient portés ses pieds Et lors, j'imaginais ses jambes de gazelle, Ses cuisses fuselées cachées sous la dentelle.
Quand je baisais à petits coups sa douce oreille, Des parfums de forêt et des fraîcheurs d'oseille Me faisaient défaillir, et je m'imaginais Pénétrant des sentiers où personne n’allait...
Aux vagues et aux creux de l'ample chevelure Dont elle se paraît, o sublime voilure, Je respirais le sel des plus beaux océans Où je m'engloutissais, corps et biens, ardemment!
Et sur sa peau de soie, je humais longuement Les parfums interdits réservés aux amants Arômes prononcés de plantes tubéreuses Fragrances distillées par la joute amoureuse...