Des blessées de la vie, des éclopés du cœur La vindicte lancée par le poing de la rage Ecorchés presque à vif aux ronces des échecs Fulminant aussitôt qu'ils présument l'outrage
Et jamais apaisés , rivés au désespoir Qui ronge lentement l'épaisse carapace L'armure de rancoeur étouffant tout espoir D'un avenir meilleur dont ils ont perdu trace
Quel ange écartera les démons de leur vie Quelle très douce main apaisera leur âme ? Ne jetez, en retour de leurs cris douloureux Nulle opprobre, et sous les mots haineux Percevez sans juger la profondeur du drame.