Le cul de mon cousin - son auguste derrière - Ne supporte ici bas que des coussins moelleux ! « Vous servez poésie de bien triste manière Employant trop souvent des mots calamiteux !! «
Quoi, c’est le mot de cul qui toujours vous offense ? N’en avez-vous pas un et faut-il l’ l’occulter Des vers mis en sonnets , de la rime qui danse Et des propos joyeux qui nous font culbuter ?
Hélas, les culs serrés voudraient tous nous occire Nous, les bons occitans qui aiment plaisanter Frères de Rabelais qui a su nous conduire À respecter ce corps qu’il ne faut renier !
Nous persévèrerons et dirons sans ambages Qu’il n’existe aucun mot qui soit sale ou malsain La bouche qui l’exècre y place du venin Le front pur et serein n’y voit aucun outrage