Le Missel ouvrait ses pages Sous un cuir doux à la main Les prières étaient sages Toutes écrites en latin
Et de la main dénudée On soulevait une page Qui délivrait ses secrets à nos âmes d'enfants sages
Si belle était une image Que mon tendre cœur battait : Avais-je été assez sage Pour pouvoir la contempler ?
A genoux , en pénitence Je n’osais frôler des yeux L'archange de délivrance Qui pour nous quittait les cieux...
Je ne pouvais, petite âme Que répandre quelques pleurs Sur mes fautes d’enfant sage Qui étaient péchés véniels Mais que l'on disait outrages Au Bon Dieu dans son grand ciel !