La ronde des poivrons illumine le monde Et je reste en arrêt pour eux quelques secondes Le couteau à la main je me sens fort coupable De torturer , hélas, cette chair délectable !
Comment ne pas aimer en ce charmant tableau Le vernis délicat qui colore leur peau La brillance et l’éclat de leur si frêle armure Que le fil du couteau désarme en un murmure
De la brutalité qui anime nos gestes Tempérons donc l’ardeur, et qu’envers eux ne reste Que cette admiration pour leur pure beauté Avant que de trancher dans le vif du sujet !