Elle avait une robe de soie sauvage Où des nombres vagabondaient Le cinq Etait un enfant sage Qui de l’école revenait Le quatre Avec ses quatre cent coups Lui en faisait voir De toutes les couleurs, Mais c’est bien celui qu’elle préférait ! Du trois On ne pouvait médire Il sonnait les trois coups, Le brigadier en main, Pour la grande scène du Deux Lequel bissait toujours, évidemment Nos transports amoureux ! Un Jour, la robe se déchira Au grand dam de la belle qui, Au lieu de la jeter à la poubelle En fit un beau ciel de lit !