La lave de tes yeux a embrasé ma vie Au plus froid de l'hiver, ton regard m'éblouit Lumineux le printemps, incandescent l'été L'automne est luxuriant, fougères de baisers
Au plein de la passion j’ai comblé mes béances Refermé peu à peu les blessures d'enfance A tes ancrages sûrs, mon corps est amarré La houle de tes reins le fait toujours vibrer
Nos âmes goélands planent à l'unisson Nos deux corps enlacés glissent comme poissons... Aussi loin que tu sois, pèse ta douce main
Sur ma nuque soumise à ce désir divin Qui au feu de l'été, en cette île lointaine Jaillit de tes yeux verts, ô lave souveraine